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La ville autrement

18 septembre 2006

Concrètement, que fait-on ?

Si vous voulez soutenir ce projet, il faut :

- Réagir (c’est déterminant),

- Diffuser ce courrier autour de vous,

- Envoyer un message à info@sanszonderauto.be et on vous recontactera.



 

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18 septembre 2006

D'où sort ce truc ? Qui est derrière ?

De qui fait-on le jeu si on soutient ce projet ? A vrai dire, de personne d’autre que de nous-mêmes, les citoyens. Ce projet est une initiative tout à fait privée. A ce titre elle ne prône ni ne condamne aucune politique actuellement menée ou défendue par les formations politiques démocratiques du pays.

Le but n’est pas de servir l’une de ces formations au détriment d’une autre, mais simplement de faire notre part du boulot de citoyen, d’acteur de la ville, mais aussi du monde (le problème, c’est aussi le développement durable et l’énergie… et ses enjeux géopolitiques…) en fournissant au pouvoir législatif une proposition à débattre qui reflète les souhaits d’une large part de la population et à l’exécutif un encouragement à oser prendre des directions qui ne sont peut-être pas toujours payantes à court terme. On y gagne en cohérence et en crédibilité, et au bout du compte, c’est cela qui doit fonctionner.

18 septembre 2006

Quels sont les moyens d'action envisageables ?

1. Instauration d’un péage pour entrer dans les villes. Pour Bxl et les autres grandes cités, on peut envisager des gradations : (franchir le Ring=tarif1, entrer dans l’aglomération=tarif2, atteindre la petite ceinture=tarif3).

Conséquences :

Beaucoup moins de navetteurs,

Autoroutes dégagées,

Moins de stationnement et de bouchons en ville,

Meilleure qualité de l’air,

Etc.

Nécessite :

Incitation au covoiturage (ne pas verbaliser les gens qui se garent près des entrées d’autoroute, mais au contraire y installer des parkings surveillés !, etc.),

Développement des transports en communs,

Maintien des mesures pour les abonnements,

Multiplication stationnement à proximité des gares et point d’entrées dans les villes.

2. Instauration d’une lourde taxe pour la seconde voiture des ménages. En pratique, on quadruple la taxe existante, la seconde voiture étant toujours la plus grosse (un ménage qui a un 4X4 de 15CV et une petite auto de 6CV verra la taxe de la 15CV quadruplée ; mais s’il renonce à la seconde voiture, la taxe restera inchangée.)

Conséquences :

-Moins de voitures à l’intérieur de la ville,

-Facilité de stationnement,

-Meilleure qualité de l’air,

-Intérêt pour les transports en commun,

-Intérêt pour le vélo, la marche, etc.

-Impact positif en terme de santé publique !

Nécessite :

-Augmentation sensible et rapide de l’offre en transport en commun (pour soutenir l’effort individuel).

-Instauration de « chèque-taxi », distribué à certaines catégories de personnes (personnes âgées, handicapées, etc.)

-Encouragement des formules de location (Cambio …) et/ou d’achat groupé (quartier/collectivités, communes, etc.)

NB. Une approche de type justice distributive suppose un assouplissement en fonction du nombre de personnes composant le ménage. p.ex : de 1 à 4 personnes = exonération première voiture, au-delà de 4 = exonération deuxième voiture.

NB.2. Il y a une objection fréquemment soulevée par les mesures taxatoires de ce type : ce quadruplement de la taxe pénalise les petits revenus, tandis que les plus gros ont la possibilité de payer et de continuer à utiliser deux voitures. C’est vrai évidemment. Mais le but n’est pas (ni ici ni nulle part) d’obtenir une égalité parfaite (entendez « identité parfaite » ou « mimétisme ») entre les différents citoyens. C’est aussi illusoire qu’inutile : les envies et les besoins sont (heureusement !) variés. La vraie question est : chacun participe-t-il au projet commun, à la Cité ? et la réponse est oui : l’un en renonçant à sa seconde voiture, et l’autre en acquittant une taxe (qui permet de financer de l’équipement et de la mobilité)… c’est cela un projet collectif.

3. Révision progressive des plans urbains, en privilégiant les zones piétonnes, avec une attention particulière aux « espaces conviviaux » (places, squares, etc.)

Beaucoup d’autres actions sont envisageables, et doivent être étudiées. Celles-ci nous intéressent plus spécialement et symboliquement :

- Parce que ce ne sont pas des solutions miracles, mais qu’elles nous demandent une implication, un effort.

- Parce qu’elles nous impliquent tous, en répartissant cet effort sur tous : navetteurs et habitants, revenus faibles et revenus élevés, …

Il se peut qu’elles se révèlent, à l’étude, inappropriées ; on en trouvera d’autres. C’est la volonté d’atteindre le but qui permet de trouver la voie.

18 septembre 2006

Pourquoi ce projet ?

Les mentalités évoluent. On peut aider le processus, et l’accélérer. Parfois de manière un peu volontariste. Pas par paternalisme, mais simplement parce que les nouvelles expériences nous effraient, que nous craignons de modifier l’équilibre auquel nous parvenons (vie professionnelle, privée, familiale, etc.) et dans lequel les transports, la mobilité (et l’automobile) jouent un rôle de premier plan.

La mise en place des « journées sans voitures », et l’évolution de notre perception à leur égard est parlante ; au fil des éditions, le succès croît et les critiques s’amenuisent.

Moralité : il faut oser, aller de l’avant, imaginer, rêver, et transformer le rêve en possible et le possible en réel.

La difficulté du politique : le politique est confronté au problème à court terme de la gestion de sa popularité vis-à-vis des électeurs et de la critique de ses adversaires. Dans ce jeu, ce ne sont pas toujours (ou souvent ?) les bonnes idées qui triomphent. Il est plus facile de faire des promesses attendues à court terme, même si elles sont stupides ou absurdes à long terme, que de faire courageusement face aux vrais problèmes.

Ce type de combat ne peut donc être gagné facilement par la voie politique classique. La solution est dès lors de créer, puis entretenir un mouvement citoyen suffisamment fort autour de l’idée. Lorsque cette base sera assurée, les politiques assurés de la stabilité et de la popularité du thème pourront s’y appuyer et le défendre.

Donc le but de l’action est de constituer cette assise : l’expression démocratique de la volonté d’une base large et diversifiée. D’où l’importance d’une diffusion de ce message dans votre entourage.

17 septembre 2006

sanszonderauto

Bruxelles, journée sans voiture 2006

Les villes d’après-demain seront « sans voitures ».

La comparaison des sommes des avantages et des inconvénients est sans appel :

- Diminution de la pollution atmosphérique

- Diminution du bruit

- Diminution du danger

- Réduction de la dépendance énergétique

- Réduction de l’émission de gaz à effet de serre

- Résolution des problèmes de stationnement

- Résolution des problèmes de circulation ; fluidité pour les usagers (véhicules prioritaires, transport en commun, taxis, véhicules acquittant un droit de circuler)

- Libération d’espaces et de moyens financiers pour développer de nouveaux projets urbains (transports, loisirs, sports, culture, qualité de vie, etc.)

- Multiplication des aires piétonnes, de loisir, récréatives, des terrasses horeca, squares, places, etc.

- Corollaire immédiat : augmentation de la convivialité, des rencontres de voisinage, et résolution de facto d’une série de problèmes liés à l’anonymat des villes ; renaissance d’une « culture citoyenne (membre de la Cité) »

… ne sont que des exemples, il doit y en avoir d’autres.

Donc, ça arrivera. La seule question, c’est QUAND ?


Pourquoi ce projet ?

Quels sont les moyens d’action envisageables ?

D’où sort ce truc ? Qui est derrière ?

Est-ce que les moyens proposés sont bons ?

Concrètement, que fait-on ?


Pourquoi ce projet ?

Les mentalités évoluent. On peut aider le processus, et l’accélérer. Parfois de manière un peu volontariste. Pas par paternalisme, mais simplement parce que les nouvelles expériences nous effraient, que nous craignons de modifier l’équilibre auquel nous parvenons (vie professionnelle, privée, familiale, etc.) et dans lequel les transports, la mobilité (et l’automobile) jouent un rôle de premier plan.

La mise en place des « journées sans voitures », et l’évolution de notre perception à leur égard est parlante ; au fil des éditions, le succès croît et les critiques s’amenuisent.

Moralité : il faut oser, aller de l’avant, imaginer, rêver, et transformer le rêve en possible et le possible en réel.

La difficulté du politique : le politique est confronté au problème à court terme de la gestion de sa popularité vis-à-vis des électeurs et de la critique de ses adversaires. Dans ce jeu, ce ne sont pas toujours (ou souvent ?) les bonnes idées qui triomphent. Il est plus facile de faire des promesses attendues à court terme, même si elles sont stupides ou absurdes à long terme, que de faire courageusement face aux vrais problèmes.

Ce type de combat ne peut donc être gagné facilement par la voie politique classique. La solution est dès lors de créer, puis entretenir un mouvement citoyen suffisamment fort autour de l’idée. Lorsque cette base sera assurée, les politiques assurés de la stabilité et de la popularité du thème pourront s’y appuyer et le défendre.

Donc le but de l’action est de constituer cette assise : l’expression démocratique de la volonté d’une base large et diversifiée. D’où l’importance d’une diffusion de ce message dans votre entourage.

Quels sont les moyens d’action envisageables ?

1. Instauration d’un péage pour entrer dans les villes. Pour Bxl et les autres grandes cités, on peut envisager des gradations : (franchir le Ring=tarif1, entrer dans l’agglomération=tarif2, atteindre la petite ceinture=tarif3).

Conséquences :

Beaucoup moins de navetteurs,

Autoroutes dégagées,

Moins de stationnement et de bouchons en ville,

Meilleure qualité de l’air,

Etc.

Nécessite :

Incitation au covoiturage (ne pas verbaliser les gens qui se garent près des entrées d’autoroute, mais au contraire y installer des parkings surveillés !, etc.),

Développement des transports en communs,

Maintien des mesures pour les abonnements,

Multiplication du stationnement à proximité des gares et des points d’entrées dans les villes.

2. Instauration d’une lourde taxe pour la seconde voiture des ménages. En pratique, on quadruple la taxe existante, la seconde voiture étant toujours la plus grosse (un ménage qui a un 4X4 de 15CV et une petite auto de 6CV verra la taxe de la 15CV quadruplée ; mais s’il renonce à la seconde voiture, la taxe restera inchangée).

Conséquences :

-Moins de voitures à l’intérieur de la ville,

-Facilité de stationnement,

-Meilleure qualité de l’air,

-Intérêt pour les transports en commun,

-Intérêt pour le vélo, la marche, etc.

-Impact positif en terme de santé publique !

Nécessite :

-Augmentation sensible et rapide de l’offre en transport en commun (pour soutenir l’effort individuel).

-Instauration de « chèque-taxi », distribué à certaines catégories de personnes (personnes âgées, handicapées, etc.)

-Encouragement des formules de location (Cambio …) et/ou d’achat groupé (quartier/collectivités, communes, etc.)

NB. Une approche de type justice distributive suppose un assouplissement en fonction du nombre de personnes composant le ménage. p.ex : de 1 à 4 personnes = exonération première voiture, au-delà de 4 = exonération deuxième voiture.

NB.2. Il y a une objection fréquemment soulevée par les mesures taxatoires de ce type : ce quadruplement de la taxe pénalise les petits revenus, tandis que les plus gros ont la possibilité de payer et de continuer à utiliser deux voitures. C’est vrai évidemment. Mais le but n’est pas (ni ici ni nulle part) d’obtenir une égalité parfaite (entendez « identité parfaite » ou « mimétisme ») entre les différents citoyens. C’est aussi illusoire qu’inutile : les envies et les besoins sont (heureusement !) variés. La vraie question est : chacun participe-t-il au projet commun, à la Cité ? et la réponse est oui : l’un en renonçant à sa seconde voiture, et l’autre en acquittant une taxe (qui permet de financer de l’équipement et de la mobilité)… c’est cela un projet collectif.

3. Révision progressive des plans urbains, en privilégiant les zones piétonnes, avec une attention particulière aux « espaces conviviaux » (places, squares, etc.)

Beaucoup d’autres actions sont envisageables, et doivent être étudiées. Celles-ci nous intéressent plus spécialement et symboliquement :

- Parce que ce ne sont pas des solutions miracles, mais qu’elles nous demandent une implication, un effort.

- Parce qu’elles nous impliquent tous, en répartissant cet effort sur tous : navetteurs et habitants, revenus faibles et revenus élevés, …

Il se peut qu’elles se révèlent, à l’étude, inappropriées ; on en trouvera d’autres. C’est la volonté d’atteindre le but qui permet de trouver la voie.

D’où sort ce truc ? Qui est derrière ?

De qui fait-on le jeu si on soutient ce projet ? A vrai dire, de personne d’autre que de nous-mêmes, les citoyens. Ce projet est une initiative tout à fait privée. A ce titre elle ne prône ni ne condamne aucune politique actuellement menée ou défendue par les formations politiques démocratiques du pays.

Le but n’est pas de servir l’une de ces formations au détriment d’une autre, mais simplement de faire notre part du boulot de citoyen, d’acteur de la ville, mais aussi du monde (le problème, c’est aussi le développement durable et l’énergie… et ses enjeux géopolitiques…) en fournissant au pouvoir législatif une proposition à débattre qui reflète les souhaits d’une large part de la population et à l’exécutif un encouragement à oser prendre des directions qui ne sont peut-être pas toujours payantes à court terme. On y gagne en cohérence et en crédibilité, et au bout du compte, c’est cela qui doit fonctionner.

Est-ce que les moyens proposés sont bons ?

Aucune certitude là-dessus. Nous ne sommes pas des experts de la question. Cela dit s’il existe des experts de la question, où sont-ils et quelle est leur efficacité ? Bref, ce que nous proposons, ce sont :

Des idées

Un espace de discussion

La volonté de faire de ces questions de vraies priorités, et pas des choses-dont-on-s’occupera-quand-on-aura-réglé-tout-le-reste, c’est-à-dire jamais.

La certitude malgré tout qu’il faut oser, aller de l’avant, risquer des propositions qui paraissent folles à certains aujourd’hui mais qui leur sembleront tout à fait naturelles et bonnes dans très peu de temps…

Concrètement, que fait-on ?

Si vous voulez soutenir ce projet, il faut :

- Réagir (c’est déterminant),

- Diffuser ce courrier autour de vous,

- Envoyer un message à info@sanszonderauto.be et on vous recontactera

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La ville autrement
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